Milie D est un cabinet de fleur de Bach

Fatigue intense…seriez-vous en suradaptation ?Fatigue chronique…seriez-vous en suradaptation ?

L’être humain est doté d’une fabuleuse capacité à s’adapter, et de l’adaptation à la suradaptation, il n’y a qu’un pas que beaucoup franchissent, parfois sans s’en rendre compte. Redoublant d’efforts pour se conformer à une image projetée par d’autres, l’un des risques est de développer des symptômes comme le stress chronique, signe d’un réel déséquilibre.

C.G. Jung a mis en lumière le profil du “Falsificateur”, pour décrire un individu dont les compétences les plus développées et/ou utilisées étaient en fait hors de ses préférences naturelles. Ce qui, à ses yeux, ne pouvait manquer d’avoir des répercussions sérieuses, à la fois pratiques et physiques, car il y a là « violation de ses dispositions naturelles » : « on peut énoncer que lorsque le profil du falsificateur émerge en tant que résultat d’une influence extérieure, l’individu devient alors névrosé, et on ne peut attendre de guérison que dans le développement d’une attitude (ou de fonctions) qui correspondent à ses inclinations naturelles ».

Ce genre de situation, dans laquelle l’individu est tiraillé entre deux personnages (celui que l’extérieur lui a fait façonner, et ses aspirations internes) s’avère extrêmement douloureux pour le bien-être physiologique de l’organisme, conduisant souvent à un état inhabituel d’épuisement.

(lien article A2 et B3 et D2)

La culpabilité et les injonctions de « bon sens » peuvent rendre invisibles à vos yeux, les causes de dissonances. Amour, travail, famille, vous dirait Madame Soleil mais c’est exactement les trois sujets de relecture qu’il est important d’opérer pour déprogrammer les schémas. L’invisibilité des causes est un tremplin à la culpabilité car le mal être pourtant fortement ressentis échappe au « bon sens », cette logique palpable qui ne tient pas compte de l’invisible et créant de nouvelles dissonances.

Alors, comment éviter d’entrer en zone rouge ?

Le repérage des indicateurs, répertoriés en huit catégories, pour vous accompagner dans votre réflexion et vous aider à placer vos curseurs :

1. FATIGUE. Une adaptation prolongée peut demander au cerveau de travailler jusqu’à 100 fois plus, soit une dépense d’énergie 100 fois supérieure. Manifestations

•   Une fatigue qui augmente sans cesse et n’est pas diminuée par le sommeil

•            Un besoin grandissant de sommeil mais une interférence avec la qualité de sommeil obtenue

•            La diminution des rêves

•            Perte de sommeil dans la foulée

•            Epuisement

•            Une tendance à recherche des nourritures spécifiques et/ou à l’ingestion de snacks à forte teneur en sucre et/ou en graisse, afin de trouver de l’ »énergie rapide ». D’où prise de poids avec tout le stress que le surpoids peut générer.

•            Tendance à s’auto médicamenter afin d’altérer la chimie cérébrale – ratios de neurotransmetteurs – et de se sentir mieux. Ceci se réalise souvent par le biais de comportements addictifs ( café, tabac, alcool…)

2. HYPER-VIGILANCE. Une adaptation prolongée finit par créer un état d’hyper vigilance à partir du moment où le cerveau est en permanence en état d’alerte en vue de se protéger. C’est un mécanisme de sécurité et qui peut s’exprimer de différentes façons :

•            Le cerveau peut être temporairement poussé à l’introversion. Ceci demande une énorme dépense d’énergie de se maintenir en état d’alerte (en d’autres termes, de laisser la lentille du cerveau ouverte au maximum), ce qui peut contribuer à la fatigue.

•            Il peut y avoir une augmentation temporaire de la sensibilité aux stimuli environnementaux (lumières, sons, odeurs…) qui peuvent avoir un impact sur les relations aussi bien personnelles que professionnelles.

•            On peut observer un changement dans le type d’activités qui attire l’individu. Des activités jusqu’alors appréciées peuvent être ignorées en faveur de situations moins grégaires. Parfois, l’individu s’isole (peut-être dans un effort de diminuer le nombre de stimulations que le cerveau doit traiter)

3. ALTERATION DU SYSTEME IMMUNITAIRE Le falsificateur peut être perçu comme quelqu’un qui vit un mensonge jusqu’à un certain point. Mentir peut supprimer le système immunitaire (soit, par exemple, réduire temporairement le thymus), ce qui peut avoir un impact négatif sur la santé. Manifestations possibles :

•            Ralentissement de la capacité à guérir (par exemple après une coupure ou une éraflure)

•            Exacerbation des symptômes de maladies auto-immunes

•            Sensibilité augmentée aux maladies (rhumes, grippe…)

•            Risque accru de développer un cancer

4. ALTERATION DE LA MEMOIRE. Le cortisol produit par le stress peut interférer avec les fonctions de mémorisation. Exemples de manifestations :

•            Perte de la capacité à mémoriser, de stocker les données en mémoire à long terme, ou de se rappeler quelque chose ultérieurement. Ceci peut inclure une utilisation décroissante de glucose par l’Hippocampe, qui, à son tour, crée une pénurie d’énergie.

•            Diminutions des fonctions de neurotransmission. De façon imagée « les lignes téléphoniques sont coupées ». Ce qui peut réduire la communication neuronale effective. L’esprit devient pâteux et il y a souvent une réduction concomitante de la capacité à se concentrer.

•            Production accrue de radicaux libres qui peuvent en fait tuer les cellules cérébrales de l’intérieur.

5. CHIMIE CEREBRALE PERTURBEE. L’adaptation prolongée peut interférer avec l’hypothalamus et les fonctions pituitaires qui, à leur tour, peuvent interférer avec l’équilibre hormonal. Manifestations possibles :

•            Diminution de l’hormone de croissance

•            Diminution de la sécrétion d’insuline

•            Diminution des fonctions de reproduction

•            Augmentation de la production de glucocorticoïdes (qui peuvent vieillir prématurément l’hippocampe)

•            Possible altération de la Barrière Sanguine Cérébrale (Blood Brain Barrier -BBB)

6. DIMINUTION DES FONCTIONS DES LOBES FRONTAUX Une adaptation prolongée (perçue comme un véritable facteur de stress) peut interférer avec les fonctions typiquement associées aux lobes frontaux. Parmi les possibles symptômes :

•            Diminution des productions artistiques / créatives (par exemple, panne de l’écrivain)

•            Capacité réduite de réflexion

•            Capacité réduite à sélectionner “la bonne option” dans une situation critique

•            Interférences avec la capacité à prendre des décisions logiques/rationnelles

•            Augmentation des blessures dues à la distraction ou aux erreurs commises

•            Vitesse ralentie de réflexion ou de pensée ou diminution de la clarté de la pensée.

7. DECOURAGEMENT ET/OU DEPRESSION.

Une adaptation prolongée peut conduire au déclanchement répété d’une forme de réaction au stress sous forme de conservation/retrait.

Ceci est particulièrement vrai pour les grands introvertis, bien que ceci puisse s’observer également chez les extravertis qui, les années passant, continuent à percevoir un décalage entre ce qu’ils sont en tant qu’individus et les attentes de la société et/ou des épisodes répétés d’échecs.

Ce qui peut conduire au découragement, en particulier quand la fatigue s’accroît, et peut contribuer au développement de la dépression, et à l’exacerbation de la dépression existentielle.

Des estimations suggèrent que jusqu’à 20 millions d’individus aux Etats-Unis sont déprimés, 15% d’entre eux étant suicidaires. Une adaptation prolongée est un facteur clé de ce type de comportement.

8. PROBLEMES D’ESTIME DE SOI.

Un seul ou la totalité de ces symptômes peut être associé à un sentiment d’échec dans la vie. Ceci peut alors générer une perte d’estime de soi. Les problèmes qui arrivent peuvent être labellisés comme « mauvaise estime de soi » ou « estime de soi démesurée » ou hésiter entre ces deux extrêmes. Parmi les manifestations possibles :

•            Problèmes de faible estime de soi résultant par une victimisation caractéristique et/ou essayer d’être indispensable à tout le monde.

•            Estime de soi gonflée résultant d’une attitude caractéristique d’attaquant et/ou devenant défensif très vite après des années d’invalidation.

•            Un ensemble d’attitudes évoluant entre ces deux extrêmes. Ceci peut parfois apparaître quand l’individu est invalidé professionnellement mais valorisé personnellement par un petit groupe d‘amis. La dichotomie qui en résulte peut être perturbante, énervante, et même déconcertante quand l’individu tente (sans succès) d’être perçu comme ayant du succès dans les deux sphères.

Source : http://www.talentdifferent.com

Il est tout à fait possible de reprendre les commandes et de faire évoluer vos curseurs en zone orange et verte en déconstruisant vos schémas négatifs

Sortir de ces boucles infernales exige deux choses très difficiles. Surmonter sa peur, puis donner la priorité à la préservation de sa santé ou de son intégrité sur des valeurs très fortes.

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